Je prends acte de la décision de Pierre Camani de consulter les Lot-et-Garonnais sur les politiques du Département. Mais je constate que le Président du Conseil départemental ne concerte que quand cela l’arrange.

Fin 2013, lors du redécoupage des cantons, aucune concertation n’a été organisée par la gauche départementale. Il s’agissait pourtant d’un sujet essentiel pour la représentation des territoires. C’est le groupe d’opposition qui a dû organiser des réunions pour donner la parole aux maires sur la nouvelle carte cantonale.

Il en fut de même pour le nom des nouveaux cantons, imposés arbitrairement par la majorité départementale, sans même demander leur avis aux élus des cantons concernés.

Par ailleurs, s’agissant de la révision des politiques du Département, les élus du groupe d’opposition ont proposé à la majorité, à de multiples reprises, de travailler ensemble sur les actions de la collectivité.

Notre main tendu n’a pour l’instant reçu aucune réponse de la gauche, tout comme notre proposition de créer une commission ad hoc destinée à réformer les régimes d’aides du Département.

La situation difficile que connaît le Département (+70 % de dette depuis 2008, -35 % d’investissement, augmentation continue des dépenses sociales), de même que les baisses drastiques des dotations de l’Etat socialiste (-2,4 M€ en 2015), obligent l’exécutif départemental à prendre ses responsabilités. Concerter c’est bien, agir c’est mieux !